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La biodiversité dans les vignes

Au départ, nous ne pouvions compter que sur quelques vignerons clairvoyants. Aujourd’hui, heureusement, de plus en plus de producteurs de vins naturels et 𝕊.𝔸.𝕀.ℕ.𝕊. nous offrent la possibilité d’observer à nouveau la richesse de la biodiversité végétale et animale dans les vignobles, entre autre en favorisant l’enherbement naturel et l’implantation de zones fleuries dans les parcelles, ainsi que la mise en place de haies, murets et fossés qui procurent gîte, abris et nourriture à de nombreuses espèces qui, à leur tour, contribuent à la bonne santé de la vigne. 

L’enherbement naturel permet de soutenir et de développer la vie dans les sols. Cette biomasse est constituée entre autre de vers de terre, d’acariens, de champignons et de lichens qui s’épanouissent dans les sols. Ils jouent un rôle actif dans la dégradation de la matière organique ainsi que dans l’aération et la structuration du sol.

Une faune diversifiée est composée de nombreux auxiliaires de cultures, des espèces utiles à ces plantations telles que coccinelles, araignées, carabes, abeilles sauvages solitaires et syrphes.  Cette agriculture pérenne profite également aux oiseaux, chauves-souris, petits rongeurs et reptiles, des espèces régulatrices aidant à limiter la virulence des attaques contre la vigne ; ce faisant, elles permettent de veiller à ce qu’aucune espèce ne domine l’autre. 

Elles favorisent la diversité du biotope et, finalement, créent une symbiose entre la nature et la culture. 

En plus de participer à la préservation des nappes phréatiques et à celle de la faune sauvage, ces vignerons et artisans, apportent une réponse aux dangers d’appauvrissement des sols.  La plupart d’entre eux ont réintroduit l’utilisation d’animaux dans leurs plantations, qui constitue l’un des principaux concepts de la biodynamie pour le maintien de l’équilibre naturel.

Il a aussi été avancé qu’une cohésion d'équipe est plus forte autour des animaux dans les vignes. 

Eux aussi méritent d’être mis en avant!

Le cheval (de trait) :

Certes, utiliser un cheval de trait permet de garder un geste ancestral et beau, mais cet animal a plusieurs  utilités sur les parcelles viticoles, où ses labours précis permettent d’aérer la terre et de désherber. 

Il prend également part aux travaux de buttage, de débuttage, de griffage…

Le cheval de trait valorise la production et protège le terroir et l’environnement.

Là où les tracteurs passent avec excès,  la vie microbiologique disparaît, alors qu’entre les rangs le cheval ne pose jamais son sabot au même endroit et ne tasse donc pas les sols. Les machines agricoles émettent aussi des vibrations qui, à la longue, participent à l’action de tassement.

Les racines des vignes poussent en profondeur, mais si le sol est tassé, les racines des jeunes ceps remontent vers la surface et, de ce fait, deviennent plus sensibles au réchauffement climatique et s’affaiblissent.  Si les plantes ne bénéficient pas d’une vie minérale et si elles ne peuvent pas se nourrir de la décomposition organique, les sols souffrent inévitablement du tassement.

Le tassement des sols diminue l’espérance de vie des ceps or, il est reconnu que les meilleurs vins se font avec les plus vieux ceps.

 Le mouton 

C’est en général une fois les vendanges finies que l’ont fait appel à quelques moutons, qui profitent de ces herbes devenues trop envahissantes.  Celles-ci  sont garanties sans pesticides ni herbicides et assurent aux éleveurs la meilleure qualité de nourriture pour leurs bêtes.

C’est une opération gagnant-gagnant à tous égards : la présence de ces animaux enrichit le terrain par des apports de fumure, et l’humus présent sur les terres en sera plus riche pour nourrir la vigne.  Le vigneron gagne du temps, et réalise des économies car ces bêtes sont de formidables tondeuses et des fertilisants naturels hors pair qui contribuent à un nettoyage adapté sans faire de dégâts.

 La poule  et le canard - coureur indien :

Certains vignerons n’hésitent pas non plus à employer des poulaillers mobiles.  Pratiques et efficaces, ils  peuvent être déplacés de parcelles en parcelles pour  améliorer davantage la fertilité de la terre. Les poules et ou les canards <<coureurs indiens>> s’occupent aussi avec joie du désherbage et se délectent d’insectes nuisibles.

Il a été généralement constaté que la faune et la flore dans les vignes brisent la monotonie inhérente aux monocultures et, surtout, que leur action s’est avérée apaisante, presque thérapeutique sur l’homme.  Et nous ne pouvons qu’être séduits par l’embellissement du paysage viticole apporté grâce à ces animaux et à la diversité visuelle offerte.

En somme, un retour à l’agriculture d’hier pour inspirer celle de demain...

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